ST.J.D'ASTRE
PAYSAGES
INTIMES ET PARADES
UN
CAHIER BLEU RETROUVE APRÈS COUP
Ancien cahier
de musique
Ci
dessus une des pages manuscrite du cahier.
CAHIER
DE L’ANNÉE 77
UNE
PAGE COLORÉE AVEC DES POÈMES
Délires
verts
Au
soir pas et suites
Se
chevauchaient
C'était
dans
le grand numéro
DANS
CELUI QUI FAIT TILT
ET
QU'ON TIRE UNE FOIS L'AN
A l'heure des
mouchards
C'était
BIEN AINSI
QUE COMMENÇAIT
CETTE
HISTOIRE LA
SUR
UNE PAGE DONT
CERTAINES PARTIES SERAIENT ENCORE LISIBLES MAIS DONT CERTAINES AUTRES
COMMENCERAIENT DÉJÀ PAR S'EFFACER
PARADE
Dans
cette nuit courte, me revient ce roman " NUIT AUX PÔLES"
sans grand émois.
Lieu
sans fin, point d'arrivée et point de départ (d'une vie probable,
plus qu'incertaine) au sein de laquelle de multiples ÉCRITURES se
chevauchent,
Projet
SANS FIN
Ou
sans SUITE
Il
me revient en rêve ce Grand livre inconnu
J'ai
entrevu dans ses espaces
DIVERS POINTS
D'IMPULSION
TOUS JAILLIS
DE LANGAGES
NOUVEAUX ENTREMÊLES
J'ai
aperçu
LES RÉCITS
Et j'ai observé
LES ÉTRANGES MODALITÉS DE CONCEPTION D'UNE
ŒUVRE TOUTE ENFOUIE ENCORE DANS LE SECRET DE CERTAINES CITES
(POÉTIQUES) ENTIÈREMENT INVISIBLES A MA SEULE VUE PRESSENTE
Suit
ici une phrase aux trois quart illisible.
e
que 'e vois aujourd'hui e ma triste écriture e désespère et ne
'incite pas à faire le plongeon dans le grand or de l’écriture libre de toutes attaches
SUITE
Presque
effacée
(Manuscrit
à scanner)
Notes:
Il
est assez singulier pour ma part que j'éprouve toujours cependant à
la lecture de la plupart des offices patentés de la littérature,
même des meilleurs, comme un arrière fond de dégoût; ce qui est
écrit m'ennuie profondément, pas assez cependant pour me briser en
toute envie d'écrire, je rêve encore de ce livre invisible et sans
fin qu'écrirait un cyclope dans un monde de lutins.
UN
PREMIER PASSAGE D’ÉCRITURE A PEINE LISIBLE
PARADE
J'avais
l'envie de Dieu qui me passait par les yeux aussi bien le jour que la
nuit et les versants monotones du livret magistral quotidien aux
harmonies liées et menottées celui qui donnait tout son sens au
monde me passait par dessus bords; j'étais toujours horriblement
tiré à écouter s'entraîner les cantiques les plus vicieux et
capricieux du règlement de compte édité au jour le jour par le
grand créateur, je l'étais jusqu'à cet instant ou lasse de me
perdre, je décidai d'orchestrer moi même la musique des cantiques
et celle des sonates entendus..
UN
SECOND PASSAGE D’ÉCRITURE A PEINE LISIBLE PAR ENDROITS
PARADE
(SUITE)
Je
n'ai pas l'impression d'avancer, ceci dit …( passage
illisible)………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………et
surtout pas moi même. Ce cahier s'il continue ainsi sera celui de la
désolation. J'écris sur le rien dans le néant n'ayant rien à dire
d'autre que mon sentiment propre, celui "de mon importance en
tout". Mais en même temps malgré son implacable présence, ce
sentiment ne suffit pas, il est là disposé en moi comme un mode de
résignation qui m'ennuie, il est comme une vieille nostalgie qui
s'épuise; c'est pourquoi j'ai beau tenter de jouir de certaines
heures, de certaines formes de récitations sur la vie, le nombre des
jouissances que j'ai en moi déborde toujours un peu sur ce sentiment
là d'une langueur d'attente à créer; car je ne profite pas
insolemment, si insolemment de " mon rien faire" je suis
encore fixé à d'autres attentes, je suis sur l'attente
d'inspiration, je suis l'écrivain du vague, et probablement que je
n'ai rien à dire; c'est plus désarmant que tout le reste, car on ne
peu tout de même pas se fixer ainsi perpétuellement dans ses
langueurs, cela ne suffit pas, non cela ne suffit pas.
Je…………………………………………………………………………………………………………………….(passage
illisible)……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….mais
cela dure encore pourtant,
de même mon écriture si elle se fait si petite comme pour se cacher
n'y a t'il pas là comme une conscience mauvaise qui m'échappe?
SUITE
NOUVEAUX
FRAGMENTS D’ÉCRITURE A PEINE LISIBLES
PARADE
ET CATACOMBES
(Suite
de textes a moitié effacés … à continuer pour ceux qui voudront
bien en prendre le temps)
I
En
quelque sorte l'angle du récit, l'angle, je veux dire la façon dont
il s'achemine dont il se pose ou s'explique …tout est vain…Dans
l'espace à vouloir un état d'âme recherché, on tombe dans le
piège du " limité" parce que la découverte se fait
incessamment dans le cour du récit, de n'importe quel récit. Que tu
écrives ceci ou cela quelle importance…si tu t'en tiens
exclusivement aux mots à la canule estropiée du récit ou de ce qui
le provoque.. tout restera
vain…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
II
Je
pourrais lester quelques notes, pour tenter de faire le point, par
exemple pour me stimuler sur le fonctionnement de la poésie, et à
ma mesure tenter de cerner la part de "mésentente" qui
règne entre moi et certains alibis culturaux ou certains angles de la fonction poétique , de celle là
particulièrement " celle liée à l'écriture" mais que
restera
t'il………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
III
Ma
grosse disette intérieure à du mal à se mesurer avec son extrême
faux semblant, à cause de cet "inconsciemment" qui
m'affecte et qui se refuse à percer "son propre jour ,qui est
sa propre nuit" ce que j’appelle plus élégamment "l'étendue
de mes propres craintes". A cause certainement de cet
"inconsciemment "qui continue à me jeter de la poudre aux
yeux. Je le sais ce faisant, le principe pertinent de ma propre
pertinence s'amollit et je n'écris que du vague sans autre désir
ou plaisir que de coller à ma propre absence. Je pourrais dire "
trop de choses vaines me pèsent", ce serait un nota poétique
qui servirait à colmater "mes brèches", celles qui gisent
au ras de mon cœur; je pourrais donc m'exprimer ainsi dans le revers
des choses " nouvelle prononciation verbale pour énoncer un
autre état d'âme appelé à la rescousse; et cela " laisse
insatisfait" pour la cause que…(et cela en surplus pourrait
continuer ainsi des pages entières ) par le seul fait que ce rapport
aux mots brut se heurte et gémit)…pourtant là dans le rapport au
mot brut et à la brutalité du mot, je découvre LA DANS LE VENTRE
DU MOT un souffle qui n'est ni de moi, ni de l'idée que j'en ai,
mais qui est DE L'ESPACE DU MOT LUI MÊME et cette différenciation
dans les espaces vécus entre lui et moi , créer un étrange
rapport, un rapport qui me brise et qui me charme, c'est pourquoi je
vois que se lèvera
bientôt……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
IV
Nouvelles
sanglantes un jour de rêve, glissent et s'envole dans les rives
flamboyantes du marché aux couleurs, les artilleurs du Népapalm- bombes - tombent- leur torse -couteaux- et se tirent dans le
flanc un grand coup de poème pervibré - Vietnam.OUF! Continuez à
croire
que……VOTRE ÂME EST EMPLIE DE LUMIÈRE……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..STOP!
C'EST BON!
SVP
BIEN RÉFLÉCHIR AVANT DE CROIRE EN L'INNOCENCE DE CERTAINS FAUX POÈMES
(DE) LANGUE INCERTAINE
Avant
tout lire les avis d'obtempérer qui suivent laissés à l'abandon
par le scripteur:
Inscrire
un rapport poétique à la distance l'appliquer sur l'étendue des
signes courants
___________
On
ne peu forcer sa poétique, si l'âme du sujet n'est pas inspirée,
il va se ramasser
V
Mais
aussi, observer ce rapport à la fonction dérivante…observer
qu'elle s'emploie ( plutôt qu'elle se déploie)comme un processus
qui se lit emporté par le courant formé par le petit fleuve de la
lecture…beaucoup de mots se rajoutent au seul fin plaisir de
compenser ce manque
à………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………POUR
TERMINER LA PHRASE POUR LA COMPLÉTER OU POUR EN OCRER UNE NOUVELLE
CHOISIR UN MOT ICI OU SIMPLEMENT EN CRIER UN NOUVEAU
jouir
Composer
a
vivre
à
réfléchir
à
croire à MOURIR A AIMER.…………………………………………………………………………………….
ÉBAUCHE POUR
UN
ROMAN DE L’ÉCRITURE
Et
puis d'autre
part…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..quelque
part dans la conscience de celui qui écrit, ce mystère qui n'est
que lui
porteur………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..à
trop vouloir s'inspirer, il tombe dans le coma des vagues, il œuvre
sur commande………………………………………………………………………………………………………………………………
il y a des pas dans l'écriture qui ne s'abritent
pas………………………………………………..Il
a conscience dans son écriture d'une réalisation du monde ( il a
surtout conscience que des instants de vie disparaissent lorsque
cette dernière lui échappe )et sans doute il en est profondément
malheureux, c'est pourquoi il se plaint.
J'AJOUTE
ICI UN PASSAGE QUI SEMBLE APPARTENIR A SON JOURNAL IL SE PRÉSENTE
SOUS LA FORME D'UNE DEMI PAGE VOLANTE PLACÉE A CET ENDROIT DU CAHIER
.
Ce
n'est pas de la pénibilité intellectuelle que j'éprouve à mettre
en évidence certains états de cheminement dans mes projets, mais
c'est une malicieuse sensation de "non sens" qui se déplace
partout incessamment au centre du foyer à conviction sur l'angle
des prémices littéraires. Et ce manque enregistré et dans l'abus
même des mots qui prolifèrent . Et dedans un centième à peine de
l'étincelle de ma mémoire peut à peine se placer et jaillir à
bon escient, c'est à dire se montrer sans l'indécence des
surfaces à paraître. J'ai déjà éprouvé ce manque au départ
très tôt au début de l'écriture, quand je m'essayais à poser
des mots les uns derrière les autres avant la découverte d'un
enchaînement dialectique dans le langage, au fur et à mesure des
étapes de l'écriture je suis retombé; ou plutôt je crois que je
n'ai jamais vraiment compris l'écriture; ou pour trop l'avoir
compris; je me suis laissé glissé à côté par faiblesse, ou peur
d'en ressortir avec la face d'un noyé.
Car
ce rapport à l'écriture est comme celui qu'on a avec une femme
qu'on aime, si la femme est trop exigeante ou trop tentaculaire, un
rapport à la distance ( avec elle) ne peut se fabriquer sans
malentendu; à la longue, elle prend votre besoin d'autonomie pour de
la froideur ou pour de la fuite; elle exige ( pour son contentement,
pour lui seul) de vous que vous vous livriez corps et âme jusqu'à
là dernière parcelle et elle ne prend plaisir qu'à vous dominer.
Mais si elle vous aime réellement elle se plongera en vous comme
vous avez plongé en elle sans rétention sans arrière pensée, et
c'est seulement après que vous aurez droit à cet accès ( moyen) à
la distance; vous pourrez l'utiliser alors si ça vous chante pour
jouer avec elle à de nouveaux jeux amoureux tous plus raffinés les
uns que les autres, un peu à la façon des amants qu'on lit dans la
littérature libertine et héroïque du passé.
J'entrevois
ailleurs une écriture parchemineuse et nue , pourtant assez fleurie
pour susciter l'émoi, assez distancée pour captiver l'intellect
assez leste pour se déplacer entre les crimes de certitudes qu'on
nie à l'évidence.
Chères
belle images de mon passé, je vous ennuie
En
fait mon ambition serait peut être de
CONSTITUER
UN MODE D'INVESTIGATION DU RÉEL TIRE DE L’ÉCRITURE ELLE MÊME
RÉCIT
Peut
être pour m'aider à appréhender certains rapports d'écriture,
donner jour à un texte qui s'appellerait RÉCIT, à l'intérieur
duquel se livreraient à nus certains aspects de la narration et
certains de ses modes de "mise en évidence" ou certains
des glissements ou superpositions, déstructurations etc…qui les
accompagnent
Ce
projet est à développer, à travailler sérieusement, car l'enclave
dans laquelle je me trouve (à écrire) et aussi le produit d'une
réelle confusion dans les modes d'expression envisagés sous l'angle
toujours changeant insaisissable né de l'état de confusion dans
lequel me jette le monde appréhendé par l 'aide unique de ma propre
subjectivité.
Mais
peut il en être autrement?
Si
je devais m'inventer un programme, ma méthode serait d'éprouver le
fonctionnement mis à nu des modes littéraires, à travers ceux que
j'emploie( parfois inconsciemment ) au jour le jour.
Plus
précisément elle serait de
tirer des modes d'exposition aléatoires subjectifs, la puissance
même d'une découverte.
RÉCIT I
UNE
NOUVELLE NOTE .
Je
ne sais pourquoi je m'intéresse plus spécialement "au récit",
à part peut être que je pressens là ( dans son organisation
intérieure ou dans son dérèglement ) comme un mode de
fonctionnement clés; un mode de fonctionnement d'organisation ou de
dérèglement clés pour le développement et la construction de la
nouvelle littérature , de celle qui naît déjà aujourd'hui, et de
celle qui naîtra probablement dans le futur.
Le
développement non seulement d'un discours, mais de quelque chose de
plus fort, comme la base d'un schéma virtuel de perception nouvelle,
c'est dans la structure du mode opératoire du récit qu'on pourrait
l'entrevoir; c'est peut être d'ailleurs davantage derrière le récit
que dans le récit lui même qu'on pourrait s'attendre à trouver
cette chose si elle devait exister.
D'une
autre façon, je ne veux pas me leurrer, je dispose de très peu
d'éléments pour mettre à jour une autre forme de perception du
récit entièrement nouvelle, c'est à peine si je pourrais envisagé
d'en mettre à jour une qui soit dévié (de la suite logique des
précédents). Mais de cette impossibilité découle en partie la
cause de ma fascination actuelle pour les écritures invisibles et
pour celles qui sont fragmentées, et ma contribution critique faute
de mieux ( aux formes de développements narratifs exponentiellement
nouveaux se limite au discours sur les possibles bouleversements
d'une telle entreprise
A
vrai dire, je ne peu me contenter d'une suite jaillissante de mots ou
de discours; je pressens en tout récit en eux et derrière eux,
caché derrière leur vague un lien plus essentiel qui ne cesse de
m'échapper et de m'atteindre.
AINSI
SE FORMULE CHEZ MOI DES HYPOTHÈSES DE RECOMPOSITION DU RÉCIT
PUREMENT AMBULATOIRES.
Prit
dans un délire théorique je me met à échafauder des hypothèses;
il en ressort quelques notes tracées à la hâte.
NOTES:
Les
modes utilitaires du récit doivent se combiner avec certains modes
exploratoires destinés à capter les diverses formes intelligentes
du récit pour en conserver la trace .
DANS
UN PREMIER TEMPS,J'AIMERAIS D É C O M P O S E R LES MODES RESPIRATOIRES DU RÉCIT EN METTANT EN ÉVIDENCE CERTAINES FONCTIONS HALLUCINATOIRES EXERCÉES SUR LE LECTEUR PAR L'ENTREMISE DU TEXTE.
Décomposer
les parties par périodes PÉRIODE DE CAPTATION
COMME LES ÉCAILLES DU POISSON
DE DÉSADAPTATION
A
LA LECTURE COMME UN SOURIRE QUI TOMBE SUR LE JOUR
METTRE
A JOUR AINSI LES ÉTREINTES
DU RÉCIT MAIS AUSSI SES
RESTREINTES ( Toujours dans un rapport
au cœur de la lecture).
D E C O M P O S E R
LES DIVERS ÉTATS DE
CONQUETE
DU RECIT
LE RÉCIT CONQUIERT,SOIT L’ÂME SOIT
IL CONQUIERT L'ESPRIT,SOIT LES SENS DU LECTEURS
DETERMINER SUR QUELS SENS IL AGIT
LE
PLUS RÉGULIÈREMENT.
REPÉRER LES ÉTREINTES.
(METTRE
A JOUR LES STRATES ET LES CARESSES QUI FORMENT L’ÂME ET LE CORPS DU POÈME TEXTE VERTICAL )
FRAGMENT D’HYPOTHÈSE:
Mettre
à jour les
parcours( tous
les parcours de lecture possibles).
Car
j'y pressent à leur lecture (forcément
polysémique)
comme dans le théâtre qu'une évocation plus substantielle peut se
tenir cachée derrière la trame visible de la découverte spontanée
( comme celle engendrée par exemple par la lecture banale d'un
simple récit publicitaire )A priori invisible se tiendrait caché
derrière le récit principal, une forme d'intelligence qui se
révélerait peu à peu , comme la manifestation essentielle du
récit, ( comme une intelligence dans l'intelligence). C’est cette
partie là qui m'intéresse, ( l'invisible) autant si ce n'est plus
que la visible.)
LES
MODES DE NARRATION.
Je
ne veux pas vraiment me leurrer, il n'y a pas vraiment de mystère à
découvrir là.
Le
mystère s'il apparaît doit être ailleurs.
MODES
AMBULATOIRES ET DÉAMBULATOIRES DU RÉCIT.
Derrière
le mystère de leur existence, percer et mettre à jour l'existence
d'une véritable, règle harmonique des genres. Mettre en relief
l'évocation véritable qui se distingue toujours des produits
factices par une forme et un relief déambulatoire particulier.
Ici
se situe toute la problématique de mon écriture ou d'une partie (
celle atteinte de vertige). En ce sens cette démarche qui consiste à
mettre à jour les modes opératoires qui donnent naissance aux
séries ambulatoires et déambulatoires du récit c'est le plus
important.
C'est
le plus important, car derrière les modes en question se tient
dissimulé, ce que faute de mieux pour le qualifier j'appelle d'une
façon factice " LA DÉCOUVERTE DU SENS" ou des sens; cette
découverte se trouve liée en tous points A LA CONSCIENCE PHYSIQUE
D'UN PARCOURS TEXTUEL. Cette découverte à pour but de mettre en
évidence l'existence d'un phénomène purement TACTILE dans l'acte
qui consiste à LIRE comme dans celui qui consiste à ÉCRIRE..
Dans
cette optique, l'important n'est plus forcément le ( sens du ) texte
en lui même, mais la prolifération de sens ou des sens qui s'en
dégagent. CETTE MANIFESTATION EST TOUJOURS INCONSCIENTE OU DU MOINS
INVISIBLE DANS LE RÉCIT.
LA
RENDRE CONSCIENTE SERAIT L'OBJECTIF QUE SE DONNERAIT EN PARTAGE LES
SCRIPTEURS DU FUTUR.
Toute
la difficulté ( pour la faire apparaître ) réside dans le fait que
les modalités d'appréhension de cette structure échappent encore
pour l'essentiel à notre compréhension logique ( du fait que cette
chose ne possède pas ( pour le moment)de caractéristique logique).
Cette structure se trouve dissimulée derrière la face apparente du
récit ET SA DISSIMULATION FAIT PARTIE INTÉGRANTE DU RÉCIT APPARENT,
C'EST POURQUOI LA SAISIR EST UNE OPÉRATION TRÈS DÉLICATE QUI DEMANDE ÉNORMÉMENT DE TACT ET DE SUBTILITÉ ce dont je manque au plus haut
point malheureusement, cela veut dire que ma tâche pour repérer ces
fonctions sera encore plus compliquée.
RÉCIT II
AVIS
AU LECTEUR
DANS
CETTE PARTIE DU RÉCIT APPRÊTEZ VOUS A LUTTER AVEC FORCE CONTRE
L'ESPRIT D’ÉGAREMENT DU NARRATEUR.
Un
des mots clés pouvant apparaître à cette étape est celui de
fiction. "Les récits quoi qu'il en soit sont des fictions"
C'est à dire que les récits restent des fictions contre toute
attente, quelque soit les récits, et cela malgré toutes les
tentatives faites pour leur donner un statut différent. Si je
décris un aspect du monde ou de la réalité ( même avec la
meilleure intention) c'est à dire avec l'intention d'en donner une
reproduction fidèle, le récit lui ( malgré cette intention) ne
donnera jamais qu'une réplique de cette réalité; tout comme une
photo n'est pas le paysage réel ( mais un paysage fictif) le récit
n'est pas la réalité vraie; il n'est qu'une tentative faite en vue
de la reproduire Ainsi si nous cherchons à reproduire la réalité,
nous n'avons pour se faire( pour pouvoir la reproduire) que la
possibilité ( toujours limitée) de choisir entre différents sortes
de récits ( de fiction) pour arriver à nos fins.
Que
je choisisse tel ou tel ( récit) y va sans doute de son importance.
Je peu choisir tel ou tel récit sans être d'ailleurs conscient de
son implication (fictionnelle). Je peu être à mon corps défendant
le sujet d'une instrumentation du récit par le simple fait
d'employer tel ou tel type de récit sans me douter de ses
implications textuelles sous - adjacentes . Je peu être narré sans
m'en rendre compte par l'emploi ou l'utilisation d'un mode de récit
qui joue avec moi ou contre moi, sans que j'en sois conscient.
Le
lecteur n'a pas lui à avoir ses états d'âmes; pour lui l'adhésion,
avec la lecture (du récit) soit elle se fait, soit elle ne se fait
pas. Si elle se fait c'est mieux; si elle ne se fait pas, ou si elle
se fait de travers, il
faut savoir pourquoi, elle n'agit pas.
Peut être l'auteur a t'il voulu ( dans certains cas très
particulier ,parfois totalement inconscients) que celle ci s'opère
de travers; la singularité de son récit tenait peut être dans
cette non adhésion, dans cette forme de fausse de la lecture.
Allez savoir! Dans ce cas il faut bien le dire , la fiction vraie du
récit, à peut être débordé du cadre imparti au récit (vraie)*
d'une façon volontaire , cela afin d'embrouiller le lecteur; afin de
l'empêcher d'accéder aux intentions réelles sous surjacentes derrière
le véritable récit ( celui qui jouerait à travers l'emploi de la
langue à travers l'emploi de l'écriture, à travers les postures
physiques engendrées par le récit) ces dernière serait peut être
en réalité l'enjeu véritable du récit. Allez savoir!
Si
l'adhésion au récit se fait tant mieux! Tant mieux, même si elle
se fait de travers! C'est ce que disent la plupart des amoureux de
l'écrit. Car pour eux compte plus la poétique du récit et l'effet
de mystère engendré que la sébile cachée derrière le récit et
qui le doublerait sous la forme d'un contenant aux effets physiques
articulés tout au long du récit.( constituant le corps même du
récit). Pour eux pour ces amoureux de l'écrit, c'est dans l'effet
porté qui se crée entre l'adhésion de celui qui écrit et de
celui qui lit que "l'événement" ce qu'ils appellent "
le miracle poétique du récit" se réalise. Il est difficile de
leur contester cette beauté qui naît à l'apparition du récit
lorsqu'il se décline sous une forme qui rappelle celle d'une rose
qui s'ouvre sous l'effet conjugué de l'apparition du jour et d'une
substance vitale qu'on appelle la rosée, car il est toujours
troublant d'apercevoir à travers la simplicité naissante du monde,
les effets d'une vérité qui se prolongerait jusque dans l'écrit.
Mais
nous disons nous simplement que des DÉCALAGES SUSCITES dont avons
parlé plus haut, peuvent naître de non moins nobles attraits,
sinon d'aussi troubles beautés, ou du moins d'autres belles formules
d'où la poétique même n'est pas à exclure.
Ainsi
ce qui se précise dans cet état de description que je m’efforce de
produire( aussi vague soit il) c'est bien un compte rendu; le compte
rendu des possibilités virtuelles du récit; celles inscrites dans
le récit sous forme d'un corps souvent invisible, mais pourtant bien
réel ( puisqu'il n'est autre que le corps tangible et concret du
récit , celui qui agit en sous main sur les sens du lecteur pour
les séduire ou les obstruer sans parfois même qu'il s'en rende
compte ).
Quand
au mystère du récit quand est il réellement alors! nous disent
provoquant ceux qu'on appellent parfois les légistes (ceux qui en
nous ou à travers nous ont pour tache d'ordonner et d'assembler les
récit) Qu'en est il des mystères si tout n'est plus qu'une question
d'ordonnance sous jacente?
Naturellement,
nous préférons nous nous adresser aux poètes sculpteurs de récits
plutôt qu'aux exécrables légistes de même qu'aux grammairiens,
correcteurs etc.. qui ont droit également aux honneurs).
Malgré
cela , nous répondons à tous légistes, poètes, grammairiens
,correcteurs etc BREF A TOUS CEUX LA QUI DORMENT EN NOUS TOUS …
certes les mystères existent dans tous les meilleurs récits
(écrits) cela ne fait aucun doute; mais ce n'est pas forcément
parce que nous les aurons convoqués qu'ils apparaîtront d'emblée;
nous avons remarqué d'ailleurs que c'est bien souvent dans la
faculté qu'ils ont de leur échapper que réside la maîtrise
réelle de ceux qui les engendrent. Pourquoi n'en serait il pas de
même pour les lecteurs? Qu'ils s'absentent un peu et peut être …des
mystères ils verront poindre le jour.
Vous rechignez! Et vous n'avez pas tord si vous trouvez
la réponse un peu facile; mais vous devrez vous en satisfaire
néanmoins pour l'instant, car nous n'en n'avons pas d'autre à
portée de la main. D'ailleurs, à ce stade du récit si vous n'avez
pas compris ou nous essayons d'en venir nous n'arriverons jamais à
rien avec vous il vaudrais mieux à notre humble avis que vous
cessiez de perdre votre temps à nous lire; nous ne devons pas être
fait pour nous entendre!..
Si
vous insistez…c'est tout à votre honneur, mais vous devez
savoir…que si vous ressortez déçu de cet entretien, ce sera en
partie grâce à votre obstination à nous lire.
RÉCIT
ICARE
UN
TEXTE A INVENTER,CAR PRESQUE INDÉCHIFFRABLE.
QUESTIONNEMENT
DU RÉCIT ET POÉTIQUE DU RÉCIT( suite presque illisible de la
précédente partie).
Vers
une problématique originelle de questionnement du récit.
EXTRAITS(I)
A
l'origine de cela, il y a un discours trompeur et prétentieux, une
tentative d'humiliation et de destruction par ce sous-discours même
saisit comme une évidence par certains qui l'affichent pour le
faire voir valoir comme une valeur impondérable, fixe ,intangible et
à jamais inscrites dans le registre universelle des croyances ; ils
s'en servent mécaniquement comme instrument d'évaluation et de
consolidation de leur propre pouvoir
pour……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Dans
l'écriture de la fatalité et de la mort qui est le discours de tous
ceux qui pratiquent la langue comme un objet d'asservissement (comme
nous l'avons montré plus haut) revoici surgissant l'idée fixe d'une
société dont l'origine serait inscrite dans celle du mot, inscrite
aussi dans un supplice qu'on aurait fait subir à la langue pour la
faire rentrer dans l'ordre d'un récit qui soit conforme à l'ordre
"grammatical" conforme aussi à l'ordre moral sécrété
par la société à …………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………En
réalité la perversion inscrite dans l'idée originelle du récit,
découle des modes d'inventions qui ont été confisqués par les
sollicitant de la premières heures , afin de faire croire que les
récits de création du monde crées par les dieux, s'accordaient
avec ceux fictifs crées par les hommes.
CEUX
QUI VOUDRONT POURSUIVRE CETTE TROISIÈME PARTIE DU REQUIT,DEVRONT ON
L'AURA COMPRIS EN RECONSTRUIRE EUX MÊME LE SENS CAR IL EST PRESQUE ENTIÈREMENT PERDU
Je
n'abuserai pas de la patience et de la pertinence du lecteur en lui
proposant une lecture de L'EXTRAIT II qui suit encore bien plus
illisible que le précédent. Il devra se contenter d'en imaginer lui
même la teneur, ou même il devra en inventer une part s'il croit
qu'elle est nécessaire à la compréhension du reste du récit .
RÉCIT IV
DANS
CETTE PARTIE DU RÉCIT( si tu la poursuivi ) PREND GARDE O LECTEUR DE
NE PAS SOMBRER DANS LA MÉLANCOLIE
Il
est conseillé de lire à haute voix cette partie avec pour fond
sonore une voix de castrat.
INVOCATION
Acheter
des poésies pour m'enchanter et alors!
Si
j'entrais dans un processus confessionnel pour affirmer ma peine et
mon incapacité à te convertir à ma douleur ( O lecteur) qui
verrais tu toi même? Incapable de toi même!
Tu
m'administre des états d'être qui me brisent le corps, et tout va
bien ainsi en s'immolant par dessus le manteau, et tout porte à
croire que ce par dessus le marché porte le manteau de ta propre
frayeur en cette croyance aussi simple que deux et deux font la somme
de quatre.
Étendue d'un sommeil qui m'enlace à tous chiffres porteurs de ce simple
déraisonnable silence qui t'accompagne à LA LECTURE DE CE RÉCIT
Qui
voit tu (Ô lecteur) en ce blême silence qu'accompagne toute
récitation dictée sous cape.
Car
il n'y a pas d'autre chant ni d'autre récit ( aussi accompli) que
celui la même ( celui qui te brises) en te promenant dans cette page
pleine de somme, comme deux et eux font la somme de quatre et que tu
te met à m'engendrer avec ce mot ( au choix) dans ton dos accroché
et fixé à ton cou
POURSUIT
ABANDONNE
Ce
récit et rêve de t'ennuyer en m'ignorant
Comme
l'écriture du mystère
Qui
se récite en me lisant
Ici
même
Sur
ce monstrueux cahier
Ou
t'écris
En
même temps
Que
moi je lis
Mot
Pour
mot
Ce
que
Mystère
engendre
Voilà,
j'ai terminé ma façon d'être à ta lecture
Maintenant
dis moi
Ou
est tu?
Et
t(on) p(as) qui glisse
T(rêve)
de sol(eil)
Quelques
t(âch)es
Les
m(eub)les s'(abî)ment
Et
l'h(ist)oire se dé(fait)
Nous
ent(ro)ns dans la s(aiso)n des erreurs
Car
alors
Que
de m(on)tagn(es) en p(ers)pectives
C'est
ainsi qu'il pourra sauver son fonctionnement
Être incompréhensible
Incompréhensible
à souhait
Et
voici pas à pas se meubler
Le
symbole de l'histoire
Et
les divers récits qui peuvent
Tout
aussi bien
L'engendrer
REGARDE Ô L(ECT)EUR
RE(GA)RDE
CAR CE RÉCIT EST SANS FIN
Commentaires
Enregistrer un commentaire